On définit comme nosocomiales les infections acquises au cours d’un épisode de soins administrés par un établissement du réseau de la santé. Les infections nosocomiales sont une préoccupation majeure pour les établissements hospitaliers, à plus forte raison en période de pandémie.
Les infections nosocomiales sont majoritairement provoquées par des bactéries résistantes comme le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) et le Clostridium difficile (C. difficile). La présence de ces bactéries varie en fonction de la région, du type et de la taille de l’établissement, ainsi que du type de soins qui y sont prodigués. Lorsque de tels organismes multirésistants sont introduits dans le milieu hospitalier, la transmission et la persistance de la souche sont influencées par différents facteurs comme la présence de patients vulnérables, l’utilisation d’antibiotiques et le nombre de patients déjà infectés par une bactérie multirésistante.
Étant donné que les bactéries multirésistantes ne sont pas sensibles à la majorité des agents antimicrobiens disponibles, la qualité des mesures de prévention et la rigueur d’application de celles-ci sont fondamentales à la protection des patients et du personnel soignant. Ces mesures sont très dépendantes de la rigueur du personnel. On demande à chacun de se laver les mains correctement, d’utiliser les équipements appropriés (masque, gants) et de bien désinfecter les surfaces.
Le Canada a d’ailleurs depuis 1994 un programme de surveillance des infections nosocomiales. Le Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) a pour mandat de recueillir des données sur les infections nosocomiales et d’identifier rapidement les tendances problématiques et de les corriger. Il aide donc les hôpitaux canadiens à détecter les plus grands risques et à y remédier le plus rapidement possible.
En plus d’avoir des conséquences humaines désastreuses pouvant aller jusqu’à la mort, la propagation massive d’infections nosocomiales a aussi des conséquences logistiques et financières. En effet, en présence d’une souche de C. difficile, par exemple, le nombre de personnes nécessitant des soins augmente, de même que la durée de leur séjour à l’hôpital. Le manque de lits qui en découle rend difficile l’admission d’autres personnes qui auraient besoin de soins. En cette période de pandémie, un hôpital qui manquerait de rigueur dans le nettoyage des surfaces de soins et qui verrait des patients contracter la COVID-19, par exemple, se retrouverait rapidement submergé et ne serait plus en mesure de prodiguer des soins à tous ceux qui en auraient besoin.
Il y a évidemment des coûts liés à tout cela. L’Institut canadien pour la sécurité des patients estimait en 2014 le coût moyen par patient infecté par le SARM à 12 216 $. Cela représente un coût par patient de 14 519,10 $ en dollars de 2020. Plus les infections se propagent, plus il est difficile de les contenir et plus les coûts augmentent.
Afin de renforcer la sécurité, les hôpitaux étudient la possibilité de recourir à la technologie pour éliminer les agents biologiques potentiellement dangereux sur les surfaces de soins. Une des solutions envisagées est l’utilisation de lampes UV au LED. Les rayons UV peuvent tuer les micro-organismes ou en modifier l’ADN et, par conséquent, les empêcher de se reproduire, donc de se propager et d’infecter des gens.
En 2014, le Centre hospitalier universitaire de Québec avait étudié la possibilité de se doter d’un robot équipé d’une lampe à rayonnement UV-C pour nettoyer ses surfaces de soins. Après une évaluation rigoureuse, l’hôpital a finalement décidé de ne pas procéder à l’achat de ce dispositif, et ce, même si la revue de la littérature a déterminé que l’utilisation de telles lampes réduirait le nombre de bactéries présentes sur les surfaces. Cette décision a été motivée par le manque de littérature prouvant que le gain en efficacité avait réellement un impact majeur sur les risques de contraction d’infections nosocomiales. Par conséquent, il a été décidé que les coûts de mise en œuvre, tant humains et procéduraux que financiers, étaient trop importants pour justifier l’investissement.
Lorsqu’on fait une recherche sur de tels dispositifs, on se rend compte qu’il y en a peu et qu’ils servent principalement au traitement de l’eau. Afin de proposer aux hôpitaux une arme efficace pour lutter contre les infections nosocomiales à un coût raisonnable, il apparaît intéressant de développer une solution viable et sécuritaire utilisant les rayons UV-C.
Alors que la santé publique est menacée, il est d’autant plus pertinent de se demander si une telle technologie ne pourrait pas aussi servir en dehors des hôpitaux. Les écoles et les aéroports, par exemple, pourraient s’y intéresser en raison du nombre élevé de personnes qui les fréquentent. Des dispositifs portables pourraient venir compléter l’arsenal des personnes chargées de garder ces endroits propres.
En plus de l’UV-C, le profond UV-C peut aussi être utilisé. Il a d’ailleurs certains avantages sur l’UV-C. Par exemple, l’UV profond est plus rapide et plus efficace que l’UV-C; il a un plus haut taux d’absorption par les bactéries et les virus. Il n’est pas dangereux pour l’être humain, puisqu’il ne pénètre pas dans les yeux ni la peau.
Chez INO, c’est notre mission d’aider les entreprises à développer des solutions viables pouvant les aider à régler des problèmes importants comme celui des infections nosocomiales. Notre démarche structurée nous permet d’aider nos clients à mettre en marché des solutions matures et sécuritaires le plus rapidement possible. Notre expérience avec les rayons UV et nos experts de calibre international font de nous un partenaire idéal dans le développement d’un tel dispositif.
Si vous êtes intéressé à en savoir plus sur les rayons UV, sur les infections nosocomiales ou sur tout autre problème lié à l’industrie biomédicale, n’hésitez pas à communiquer avec moi.