Ce matin, dans le cadre de son assemblée générale annuelle, INO a présenté le bilan de son exercice 2023-2024. En cette année où l’organisation célébrait son 35e anniversaire, l’équipe en a profité pour essaimer une 36e entreprise avec la création de Technologies OraVentis, qui offre des systèmes de surveillance des émissions fugitives de contaminants atmosphériques.
La mise sur pied d’une entreprise vouée à la qualité de l’air, notamment en milieu densément industrialisé, a été rendue possible grâce au programme INO-Studio, une initiative qui permet de jeter les bases solides d’une compagnie œuvrant en haute technologie et qui englobe toutes les phases de démarrage, du perfectionnement d’un produit au financement, jusqu'à la mise en place d'un plan d’affaires.
Une étude indépendante réalisée cette année a révélé que les retombées directes générées par les travaux de INO entre 2014-2015 et 2023-2024 étaient d’au moins 4,6 milliards de dollars. Outre cette importante contribution au produit intérieur brut canadien, la même étude a conclu que chaque dollar gouvernemental investi par INO générait 21 $ en retombées économiques. Cette performance, significativement plus élevée que le ratio moyen des centres de recherche à vocation plus académique, démontre de façon éloquente que les centres d’innovation industrielle comme INO sont des outils précieux pour les instances gouvernementales qui cherchent à augmenter la commercialisation et la création de richesse à partir de leurs investissements importants en recherche publique.
L’incubateur Quantino, mis en service par INO en 2020, a poursuivi sa croissance en accueillant neuf nouvelles pousses technologiques provenant d’horizons toujours plus variés. Ainsi, les installations tournent à pleine capacité. Par ailleurs, grâce à une collaboration avec le CHU de Québec–Université Laval, l’offre d’accompagnement a notamment été élargie à des entreprises développant des technologies pour prévenir, diagnostiquer et traiter le cancer et les maladies immunitaires, ainsi que pour favoriser la médecine régénératrice et la santé de la femme.
Trois administrateurs d’expérience, Denis Faubert, Hugues St-Pierre et François Giroux ont terminé leur mandat sur le conseil d’administration de INO. Pour les remplacer, les membres ont élu Marjolaine Giasson, vice-présidente sénior et cheffe de la direction financière à La maison Simons, Michel Leblanc, directeur R-D chez EXFO, ainsi que Yan Plante, président-directeur général de RDÉE Canada.
Pour Alain Chandonnet, président-directeur général de INO, « malgré le contexte plus difficile où les investissements en recherche et développement ont récemment reculé de 4,1 % au Canada, INO a multiplié les actions afin d’encore mieux orienter ses choix technologiques en fonction des besoins des marchés. L’équipe a aussi forgé d’importants partenariats avec le Centre de recherche informatique de Montréal afin de stimuler l’adoption de l’intelligence artificielle en entreprise ainsi qu’avec le Centre de Collaboration MiQro Innovation pour développer l’industrie des semi-conducteurs. La qualité des produits et services de INO est reconnue, et les retombées économiques que l’organisation génère dans les milieux industriels sont bien réelles ».